Influence
Des recettes au scan Yuka
L’application Yuka compte aujourd’hui 12 millions d’utilisateurs. Selon une récente étude d’impact menée auprès de plus de 230 000 personnes (et vérifiées par le cabinet Kimso) 95 % des utilisateurs ont déclaré avoir arrêté d’acheter des produits contenant des additifs controversés et 92 % reposent les produits lorsqu’ils sont notés « rouge » sur l’application. Des comportements qui expliquent pourquoi nombre d’industriels et de distributeurs passent désormais leurs produits au scan Yuka et revoient leurs recettes en conséquence. Vingt et une entreprises ont accepté de témoigner auprès de Yuka sur cette expérience. Pour sa gamme Pur’soup, Liebig a, par exemple, retiré arômes artificiels, de l’amidon modifié et du sucre, « et ajouté des arômes naturels à base de céleri, de plantes », explique Ophélia Bierschwale, associée Yuka. « Souvent les industriels enlèvent les exhausteurs de goût pour les remplacer par des extraits végétaux », poursuit-elle. Selon le système de calcul de Yuka, les produits biologiques, sans additifs controversés, contenant des fibres et des protéines végétales ont des chances d’obtenir une bonne note sur 100. Comme le steak de soja de Sojasun (90 sur 100) ou l’assiette végétarienne de Monique Ranou (100 sur 100). D’ici au premier semestre 2020, l’application proposera aussi une note environnementale. Et Yuka a dépassé nos frontières. L’application se lance cette semaine aux États-Unis.