Volaille en restauration : Comment Poule et Toque répond aux nouvelles demandes des consommateurs ?
Au travers de sa marque Poule et Toque, dédiée à la restauration, le groupe SBV veut répondre aux nouvelles habitudes de consommation afin de regagner à termes des parts de marché sur la volaille importée.
Au travers de sa marque Poule et Toque, dédiée à la restauration, le groupe SBV veut répondre aux nouvelles habitudes de consommation afin de regagner à termes des parts de marché sur la volaille importée.
SBV a un objectif clair : contribuer à un regain de parts de marché de la volaille française en restauration contre les produits importés. « Cela fait maintenant trois ou quatre ans qu’on est toujours au même niveau. Si la filière française a réussi à limiter la hausse des importations, nous n’avons pas regagné pour autant de parts de marché », indique Laurent Girard, directeur général de SBV.
Pour y remédier, la société propriété du groupe LDC souhaite mettre en avant les atouts de la viande de volaille française auprès de ses clients. « Ses qualités nutritionnelles sont mises en avant par les professionnels de la santé grâce à sa forte teneur en protéines. C’est aussi l’une des viandes les moins chères et la plus décarbonée », rappelle Laurent Girard.
SBV peut profiter d’un fort dynamisme de la consommation de viande de volaille hors domicile, poussée aujourd’hui par la restauration ethnique notamment, mais aussi par les produits apéritifs. « Les produits de type finger foods, à partager avec les doigts, ont la cote en ce moment et permettent de valoriser les ailerons de volaille. Il y a un côté snacking plus convivial que le burger », souligne-t-il.
En répondant à ces nouvelles tendances de consommation, SBV espère réunir la confiance de l’ensemble des maillons de la chaîne : éleveurs, grossistes et restaurateurs. « Le produit doit être prêt à utiliser, calibré de façon optimale, et doit être livré le jour qu’il faut », estime Laurent Girard. Afin de pouvoir répondre correctement aux attentes des consommateurs hors domicile et de proposer des produits adaptés, SBV investit chaque année 60 millions d’euros dans ses outils industriels (370 millions d’euros ont été investis ces cinq dernières années).
Une offre diversifiée
La volaille française offre une grande diversité, laissant le choix aux restaurateurs d’offrir une carte variée pour répondre à tous types de consommateurs. « Le poulet certifié, le canard, la caille, la dinde, le pigeon, la pintade… on ne trouve ça nulle part ailleurs dans le monde », énumère Laurent Girard. Ces produits différents peuvent être suggérés aux restaurateurs en cas de proximité de l’amont de la filière, chose impossible de faire dans le cas de produits importés.
La grippe aviaire complique tout
Comme tout le reste de la filière, SBV attend la fin de l’épisode violent d’influenza aviaire en France qui atténue les volumes disponibles de viande de volaille. « La répartition de nos opérations sur l’ensemble du territoire français nous a permis d’amortir la diminution des volumes et assurer une continuité », note Laurent Girard.