Celmar, Sopacel et la Boucherie bressane signent un contrat tripartite
Dans le cadre du Sirha, la coopérative Celmar, l’abattoir Sopacel et la Boucherie bressane ont signé leur premier contrat tripartite pour la viande bovine.
Dans le cadre du Sirha, la coopérative Celmar, l’abattoir Sopacel et la Boucherie bressane ont signé leur premier contrat tripartite pour la viande bovine.
Installée à La Souterraine (Creuse), la Coopérative des éleveurs de la marche (Celmar) a signé son premier contrat tripartite dans le cadre du Sirha, avec sa filiale Sopacel et Boucherie bressane, partenaire de longue date. Les adhérents de la coopérative ont conçu un cahier des charges spécifiques (label Rouge, autonomie fourragère, sans OGM, entre autres), pour une meilleure rémunération de leur travail. Ils s’engagent également à communiquer sur leur savoir-faire au sein de la boucherie à travers des animations régulières. Ce contrat concerne la viande bovine limousine, pour le moment. « Il s’agit de notre premier contrat tripartite. L’idée est de travailler comme un livre ouvert. Nous allons essayer de les généraliser. On a déjà des demandes en veau », indique Jacques Lespinasse, directeur de Sopacel. Un prix plancher, adapté aux coûts de production, est inscrit dans le contrat.
La Celmar regroupe 485 adhérents bovins, pour 30 000 animaux. Pour la Boucherie bressane, installée dans le septième arrondissement de Lyon, il s’agit de rassurer ses clients sur la traçabilité de la viande. « Pour nos clients, c’est très important de savoir d’où vient la viande. Là, je vais traiter directement avec les éleveurs. Je vais donc avoir des informations plus approfondies sur la manière dont sont traités les animaux », détaille Éric Cochet, dirigeant de la boucherie. La coopérative réalise un chiffre d’affaires de 61,513 millions d’euros, et le groupe consolidé atteint 124,89 millions d’euros. Installée à Corbas, Sopacel a investi 4 millions d’euros dans ces outils il y a deux ans et prévoit un nouvel investissement via Le Marché des viandes (dirigé par Jacques Lespinasse) de 3 millions d’euros cette année.