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Ce que la grippe aviaire impose aux volailles IGP et œufs de Loué

Conséquence du risque élevé de grippe aviaire : les volailles et poules pondeuses sous indication géographique de tout l’Hexagone modifient leur cahier des charges temporairement.

Sur la visionneuse Pigma de la grippe aviaire
© Ministère de l'Agriculture, Pigma

Par 25 arrêtés du 28 décembre ou du 3 janvier parus au journal officiel du 8 janvier 2024, autant de volailles et œufs sous IGP (Indications géographiques protégées) perdent temporairement leurs références à l’élevage en plein air ou en liberté dans leur cahier des charges. Celles-ci sont suspendues « tant qu'une mise à l'abri des volailles est imposée pour les exploitations situées dans les communes et départements concernés par des mesures de protections sanitaires contre la propagation du virus de l'IAHP », disent les arrêtés. En effet, la France métropolitaine est passée sous le statut de risque élevé depuis le 5 décembre 2023 en matière d'Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), communément appelée grippe aviaire. En conséquence, les volailles doivent être mises à l’abri dans un bâtiments fermés, moyennant de nombreuses dérogations possibles, indique le ministère de l’Agriculture. 

Volailles d’Auvergne, de Bretagne…

Toutes les IGP sont concernées par les arrêtés parus le 8 janvier : Volailles du Lauragais, de Licques, du Charolais, de Bourgogne, d'Alsace, d'Ancenis, d'Auvergne, de Bretagne, de Challans, de la Champagne, de la Drôme, du Forez, de Gascogne, du Gâtinais, du Gers, de Janzé, des Landes, du Languedoc, ainsi que la Pintade, le Poulet et le Chapon de l'Ardèche, le Poulet et le chapon des Cévennes, l’Oie d’Anjou, le Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) et les Œufs de Loué. Les arrêtés sont à effet rétroactif remontant à novembre 2023.

Des cas au nord et dans le Grand Ouest

Le statut de risque élevé de grippe aviaire en France métropolitaine est justifié par l’augmentation constatée des cas dans la faune sauvage. Des élevages ont été contaminés. Ainsi, le ministère indique ce 9 janvier que 7 foyers de grippe aviaire ont été confirmés en élevage en France entre le 27 novembre 2023, date du premier foyer IAHP détecté cet automne en France, et le 2 janvier 2024. Cinq de ces foyers ont concerné des élevages de dindes en bâtiment (quatre dans le Morbihan, un dans la Somme). Les deux foyers les plus récents ont été confirmés le 20 décembre 2023 dans un élevage de poules pondeuses du département du Nord, et le 2 janvier 2024 dans un élevage de canards en Vendée.

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