Broutards : un marché qui a évolué en 2017
Broutards : Les exportations françaises de broutards ont progressé de 6,8 % en 2017, c’est une troisième année consécutive de hausse, rappelle Agreste. 52 % des animaux exportés étaient des mâles lourds, une catégorie phare pourtant en perte de vitesse (-7 %). Au contraire, les ventes de génisses et de broutards légers ont bondi respectivement de 17 % et 5 %. 834 000 animaux ont traversé les Alpes, soit 2 % de plus qu’en 2017, tandis que 176 000 ont franchi les Pyrénées (+30,1 %), l’Espagne développant sa filière d’engraissement pour l’exportation de mâles sur le pourtour méditerranéen. 30 000 broutards étaient destinés à d’autres pays membres de l’Union et 38 000 à des pays tiers, des destinations en recul respectivement de 44,7 % et 41,2 %. L’Algérie et le Liban reculent, tandis que la Turquie a arrêté ses achats.
Veau : L'offre se fait toujours plus pesante pour une demande en phase de repli saisonnier, de quoi voire les cours des petits veaux poursuivre leur repli entamé mi-juillet, que ce soit en laitiers, mixtes ou croisés. Une tendance peu surprenante à cette période de l’année, toujours synonyme de chute tarifaire, mais la baisse pourrait se montrer plus forte si les sorties de veaux gras confirment leur léger retard.
Ovins : 2,1 millions d’agneaux ont été abattus en Nouvelle-Zélande en mai dernier, rapporte l’Institut de l’élevage. C’est 12 % de plus qu’en 2017. Les éleveurs étaient incités à faire sortir leurs animaux par les prix très élevés, parfois au détriment du renouvellement de leur troupeau, ce qui pourrait se traduire par une production en baisse lors de la prochaine campagne.