Broutards : très compliqué vers les pays tiers
Broutards : Sur les huit premiers mois de l’année, les résultats de l’exportation de broutards pays tiers sont positifs, avec une hausse de 22 % par rapport à 2017, à 34 000 têtes, selon l’Idele. Au premier semestre, 25 000 animaux ont trouvé le chemin de l’Algérie, soit trois plus que l’an dernier. Mais ces chiffres dynamiques cachent une certaine morosité depuis l’été. Après la découverte de foyers de fièvre aphteuse, le marché algérien est fermé aux animaux maigres. Quant aux envois vers les autres pays, comme le Liban, ils sont compliqués par les protocoles sanitaires liés à la FCO de type 4. De son côté, le marché turc, malgré un nouvel accord signé au sommet de l’élevage, reste en pratique inaccessible, que ce soit du fait des contraintes sanitaires ou de la situation économique turque.
Veau : Les cours des petits veaux laitiers stagnent à leurs très bas niveaux dans une ambiance commerciale résolument mauvaise. Les envois vers l’Espagne sont limités du fait la multiplication des cas de FCO. Les veaux les plus légers sont invendables. Seuls les veaux allaitants lourds et de qualité parviennent à maintenir leurs tarifs.
Ovins : Que ce soit en agneaux lourds ou en agnelets, les prix étaient orientés à la baisse la semaine dernière, dans un contexte où l’offre, abondante, était bien plus large que la demande du moment. Nombreux invendus sur les marchés.