Broutards : des difficultés, mais de l’optimisme
Broutards : Deux ambiances sur le marché des broutards. D’un côté, les animaux vaccinés, mâles lourds et bonnes femelles qui trouvent facilement preneurs dans une ambiance fluide et à des cours maintenus. De l’autre, les animaux non vaccinés et de qualité plus ordinaire, qui peinent à trouver des acheteurs dans un marché un peu plus encombré. Leurs cours sont sous pression.
Pour l’Institut de l’élevage, « la fermeture du marché algérien et les difficultés de l’économie turque » pourraient compliquer le commerce dans les mois qui viennent, notamment en accentuant la concurrence sur le marché italien. Néanmoins, l’Institut juge que « la baisse des disponibilités en broutards français et le dynamisme des marchés italiens et espagnols devraient soutenir les cours ». Ce sont les femelles et les mâles lourds de qualité supérieure qui pourraient bénéficier de ce marché, de quoi voire peut-être se creuser encore l’écart de prix avec la gamme ordinaire.
Veaux : Ambiance très compliquée la semaine dernière sur le marché des petits veaux. Les animaux de qualité inférieure sont invendables, tandis que les cours demeurent sous pression dans le reste de la gamme, d’autant plus que la recrudescence des cas d’animaux positifs à la FCO complique le commerce vers l’Espagne.
Ovins : Commerce toujours compliqué et sous pression dans un contexte d’offre supérieure à la demande, d’autant plus que la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, conséquence de la sécheresse.