Bovins : marchés contrariés par les fériés
Bovins : Les opérateurs attendaient avec appréhension cette semaine compliquée depuis plusieurs mois. Deux fériés qui sont autant l’occasion de faire le pont engendrent des tracas logistiques : les marchés en vif sont moins fréquentés, les chauffeurs ont des contraintes supplémentaires, certains outils décident d’interrompre leur activité et les carnets de commandes doivent être anticipés. L’export n’échappe pas à ces contraintes. Difficile dans ce contexte de dégager une tendance sur le commerce des animaux vifs. Quant à la semaine prochaine, elle pourrait bien pâtir d’un nombre d’animaux plus large à commercialiser, ce qui pourrait alors inciter les abattoirs à faire pression sur les prix. A priori, les broutards devraient de leur côté limiter l’érosion, les disponibilités étant mesurées et la demande tonique.
Veau : Certes le veau est moins consommé une fois le printemps entamé mais la filière n’hésite pas à communiquer, notamment sur les réseaux sociaux, sur des recettes plus estivales (tartares, barbecues…) afin de créer de nouvelles occasions de consommation. Les industriels étoffent par ailleurs leurs gammes de plats préparés pour maintenir le veau dans les rayons.
Ovins : Selon les prévisions de Bruxelles, les importations européennes de viande ovine devraient de nouveau progresser en 2018, comme en 2017. Elles sont attendues en hausse de 3 %, notamment sous l’effet d’une demande attendue un peu plus tonique.