Boucheries nivernaises poursuit sa croissance externe
En se portant acquéreur du grossiste rungissois Cedral, le groupe familial consolide son activité de boucherie au service des restaurants et collectivités.
La famille Bissonnet, « bouchers depuis Napoléon III », poursuit son développement dans le métier de la vente en demi-gros et au détail de viandes de qualité. Cette entreprise discrète, – dont la boucherie du faubourg Saint-Honoré, fournisseur de l’Élysée depuis 1967, demeure le navire amiral –, a repris en début d’année Cedral, demi-grossiste situé à Rungis. « Nous avons profité d’une opportunité. Nous étions en recherche de croissance externe et Serge Cavaillès souhaitait céder son entreprise, la transaction s’est donc conclue rapidement », explique Jean-Baptiste Bissonnet, fils de Bernard, désormais aux commandes de l’entreprise.
Avec cette acquisition, Boucheries nivernaises, jusque-là spécialisé dans la desserte des hôtels et restaurants de prestige, s’ouvre à une nouvelle clientèle d’environ 600 restaurants traditionnels et de collectivités majoritairement situés en Île-de-France. Cedral, qui occupe un espace de 1 200 m2, a la caractéristique de disposer de son propre atelier de découpe de volailles. « L’autre particularité de cette entreprise, c’est de proposer des produits de crèmerie, une activité nouvelle au sein du groupe », précise Charles Bissonnet, cousin de Jean-Baptiste, qui dirige cette entité au fonctionnement autonome, comme chacune des activités du groupe.
Avec la reprise de Cedral, Boucheries nivernaises va cumuler un chiffre d’affaires annuel de 55 millions d'euros et densifier son maillage commercial et géographique. Le groupe a créé en 2015 un atelier de découpe à l’Haÿ-les-Roses, l’Atelier des boucheries nivernaises, et déménagé fin 2017 son entité de demi-gros Lalauze de son quartier historique de la Villette à Orly. Avec la création de Nivernaises Export en 2017, le groupe entend également développer la clientèle étrangère.