Beurre : offre plus large mais des acheteurs aux aguets
La hausse saisonnière de la collecte et les perspectives d’offre européenne plus larges rassurent les opérateurs sur un marché moins tendu. Néanmoins, les acheteurs surveillent de près les offres, cherchant à se couvrir rapidement au cas où les prix reprendraient leur envolée. Les cours oscillent donc au gré des affaires traitées, sur une base ferme. À l’export, le beurre européen perd du terrain face à des produits américains plus compétitifs. Biélorusses et Ukrainiens se montrent aussi plus offensifs et profitent de l’approche du Ramadan (mi-mai).
En poudres de lait, rien de nouveau à l’horizon dans un marché toujours plombé par le poids des stocks européens qui limitent toute perspective. Les cours stagnent à leur niveau plancher. Quelques opérations de dégagement, notamment vers l’export, animent un peu ce commerce atone.