Arrêt des barbecues, mais pas encore de bourguignon
Bovin : Si l’été indien qui s’éternise fait le bonheur des uns, c’est un vrai casse-tête pour les professionnels de la filière viande qui peine à attirer les consommateurs. Les grillades ne sont plus au menu depuis plusieurs semaines, mais le beau temps n’incite pas les Français à faire mijoter bœuf bourguignon et pot-au-feu. En conséquence, les achats des ménages de viande bovine sont jugés mauvais. L’approche de la fin du mois ne va pas aider à relancer le commerce. De plus, avec les vacances scolaires la semaine prochaine, les cantines ne sont plus aux achats. Les stocks de viande progressent. Dans ce contexte, les abattoirs limitent leurs achats. Les prix des vaches et bœufs mixtes ou laitiers reculent sous la pression de l’offre, d’autant plus que les animaux sont souvent mal finis et trop maigres du fait de la sécheresse. En vache à viande, le marché est aussi lourd, les prix s’effritent, quoique certaines races parviennent à maintenir leurs tarifs étant mieux recherchées régionalement.
Veau : Le commerce n’est pas plus positif en viande de veau qu’en bœuf, et un certain engorgement du marché se fait sentir. Les tarifs ne parviennent que péniblement à se redresser, comme c’est souvent d’usage à cette période de l’année.
Ovin : Le marché des agnelets est fluide dans le Sud de la France, avec des tarifs stables à haussiers selon les régions considérées.