240 éleveurs soulagés
Accord pour la réouverture de l’abattoir de Quillan
Vendredi 13 septembre, les services de l’État avaient suspendu l’agrément de l’abattoir de Quillan après que des irrégularités sérieuses ont été pointées depuis le milieu du printemps dernier. Irrégularités coïncidant avec le départ de la directrice de l’abattoir qui officiait alors au contrôle de la bonne marche de l’établissement. « Nous avons été avisés des résultats du dernier contrôle mardi 10 septembre, avec 48 heures pour trouver une solution, et notamment l’embauche d’une personne dûment qualifiée afin de corriger tous les points soulevés par les deux contrôles », explique Daphné Mervoyer, éleveuse et ancienne gérante l’abattoir qui siège toujours au conseil d’administration. Principale requête des services de l’état, que l’abattoir embauche une personne qualifiée pour remettre de l’ordre dans l'établissement. La bonne personne trouvée en un temps record, il fallait encore surmonter quelques difficultés techniques d’emploi du temps. Mais au terme d’une longue journée lundi 16, à la sous-préfecture de Limoux, un accord a finalement été trouvé et la suspension de l’agrément abrogée en fin d’après-midi. Pour Alfred Vismara, éleveur et élu à la Chambre d’agriculture de l’Aude, il était essentiel que l’abattoir reprenne pour les 240 éleveurs, les deux salles de découpes et les huit boucheries qu’il sert, « c’est tout une économie du territoire qu’il faut préserver. » L’an passé l’abattoir de Quillan, qui emploie six personnes, a produit 415 tonnes, ce sont autour de 450 qui sont prévues cette année.