Deflation : pas plus de porc dans les assiettes
Le ralentissement de la hausse des prix du porc et de ses produits n’a pas conduit à un regain de la demande courant 2024.
Le ralentissement de la hausse des prix du porc et de ses produits n’a pas conduit à un regain de la demande courant 2024.
La stabilité perdure sur le Marché du porc français à 1,689 €/kg. Lundi, l’écart de prix entre les enchères était de 0,2 centime contre 0,7 centime hier, jeudi 21 novembre. En début de semaine, l’activité était modérément en hausse sur un an.
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Stabilité des prix du porc en Europe
Même tendance dans le Nord de l’Europe. Les cotations sont stables. Signe d’une relative adéquation entre l’offre et la demande. En Allemagne, les quantités disponibles à l’abattage progressent. Certains Länder sont plus aux achats que d’autres. Dans le même temps, les abattoirs sont en demande en raison d’une vague de promotion et de la préparation des fêtes de fin d’année.
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Baisse des prix mais pas de retour à la consommation en porc
Côté consommation des ménages, aucun sursaut des achats malgré le recul de l’inflation. Au contraire, les achats des ménages continuent de baisser, -3,4 % en volume en viande de porc hors élaborés, -1,4 % en jambon cuit sur douze mois glissants jusqu’en septembre 2024 selon les données de Kantar Worldpanel reprises par FranceAgriMer. La baisse est encore plus prononcée en saucisses fraîches (-5,1 %) en lien avec la météo plus pluvieuse cet été.
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Pourtant, la hausse des prix ralentit, +1,1 % en porc frais, toujours sur douze mois glissants jusqu’en septembre 2024 contre +8,1 % en janvier. La charcuterie est aussi concernée par cette décélération des prix, exemple avec le jambon cuit, +0,7 % en septembre sur douze mois glissants contre +8,9 % en janvier.
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La consommation totale de porc en volume connaît un relatif retour à l’équilibre en août (-0,2 %) sur douze mois glissant après un net repli en 2023 (-3,7 % par rapport à 2022).