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Les Chèvres Bio France (CBF) distend son lien à La Lémance
A la suite de tensions internes, le groupement coopératif Les Chèvres Bio France se sépare d’une trentaine de producteurs sur la soixantaine qu’il comptait.
A la suite de tensions internes, le groupement coopératif Les Chèvres Bio France se sépare d’une trentaine de producteurs sur la soixantaine qu’il comptait.
Le groupement de producteurs de lait de chèvre biologique Les Chèvres Bio France s’apprête à se séparer, à la suite de tensions internes.
Sur la soixantaine d’éleveurs, seule une trentaine resterait dans la nouvelle unité tandis qu’un groupe d’une vingtaine de producteurs devraient créer une autre structure et que d’autres retrouveraient leur indépendance.
La coopérative ayant très peu de capital propre, la séparation n’a pas été difficile. Le dialogue s’est poursuivi entre les différents acteurs avec l’aide d’avocats et de médiateurs.
Les Chèvres Bio France « repart de zéro », selon son président Philippe Jousserand, et se lance dans la diversification de ses clients.
Les désaccords au sein du groupement portaient sur la désaisonnalisation des troupeaux avec une prime à la clé pour les éleveurs produisant plus de 30 % de leur lait entre décembre et janvier. Pour l’ancienne équipe des Chèvres Bio France, ce choix était une bonne stratégie pour proposer du lait toute l’année et encourager la mise en place difficile du désaisonnement. Mais cette prime aurait entraîné des effets d’opportunisme, avec des éleveurs décalant leurs mises bas ou continuant à produire du lait en lactation longues, augmentant de fait les frais de collecte.