L’ESB devient un « risque négligeable » en France, ce qui change pour les abattoirs
L’Organisation mondiale de la santé animale vient d’attribuer à la France le statut de « pays à risque négligeable » vis-à-vis de l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB).
L’Organisation mondiale de la santé animale vient d’attribuer à la France le statut de « pays à risque négligeable » vis-à-vis de l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB).
En session générale à Paris fin mai, l’OIE (office international des épizooties) a attribué à la France le statut de pays à risque négligeable vis-à-vis de l’ESB (l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine), connue du grand public sous le nom de « vache folle ».
« Il s’agit du meilleur statut sanitaire possible vis-à-vis de cette maladie, réservé aux pays qui ont démontré une parfaite maîtrise et dont l’âge de naissance du dernier cas d’ESB connu remonte à plus de 11 ans » explique Culture Viande dans un communiqué. Le dernier cas connu en France était un animal né en avril 2004. La France avait demandé son changement de statut l'an dernier.
Ce qui change pour les abattoirs
Une fois que ce changement sera entré en vigueur au niveau européen, ce que Culture Viande espère rapide, les abattoirs verront la liste des matériels à risque spécifiques (MRS) se réduire. Néanmoins les tests ESB sur les carcasses seront maintenus. De nouveaux débouchés à l'export se profilent aussi.