Pas de risque de retour de la vache folle, selon l’experte de l’ESB
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Spécialiste de la tremblante du mouton et de l’ESB, Jeanne-Brugère-Picoux, professeur honoraire de l’école nationale vétérinaire d’Alfort, a donné son avis à notre confrère Réussir Lait sur la démonstration récente de cas de tremblante atypique pouvant conduire à l’émergence d’une souche d’encéphalopathie spongiforme classique (étude publiée par des chercheurs de l’Inra et de l’école nationale vétérinaire de Toulouse). Elle estime qu’on ne peut considérer de façon formelle que la tremblante atypique peut être à l’origine des cas d’ESB-c, « car il est vraisemblable que la maladie existait sous une forme rare avant la crise de l’ESB et ce dans de nombreux pays dont la France ou les États-Unis », relativise-t-elle. Elle ne soupçonne pas de risque accru si l’on décidait de réutiliser des farines animales (ou protéines animales transformées -PAT) dans l’alimentation des porcs et des volailles. « L’important est surtout d’éviter tout « cannibalisme » dans la distribution de ces aliments, en particulier en maintenant leur interdiction chez les ruminants. », conclut-elle.