Prix des matières premières agricoles : 25 cotations à surveiller en 2025
Les variations des prix agricoles et alimentaire ont été fortes et parfois imprévisibles ces dernières années. Prix de la viande bovine, ovine et du porc, cours des produits laitiers industriels, cotations des principaux fruits et légumes transformés, matières premières (céréales, huiles végétales, alimentation animale, sucre, cacao, café) et frets, la rédaction vous propose une sélection de 25 produits à surveiller cette année.
Les variations des prix agricoles et alimentaire ont été fortes et parfois imprévisibles ces dernières années. Prix de la viande bovine, ovine et du porc, cours des produits laitiers industriels, cotations des principaux fruits et légumes transformés, matières premières (céréales, huiles végétales, alimentation animale, sucre, cacao, café) et frets, la rédaction vous propose une sélection de 25 produits à surveiller cette année.
Comment vont évoluer les prix des produits agricoles et agroalimentaires en 2025 ? Aux Marchés, nous n’avons malheureusement pas de boule de cristal pour vous prédire les cotations de l’an prochain, mais la rédaction a tout de même travaillé à mettre en lumière 25 cotations à surveiller en 2025. Une année qui s’avère assez imprévisible, tout comme le comportement de Donald Trump qui a promis une nouvelle guerre commerciale. L’escalade entre la Chine et les USA pourrait conduire à une réorganisation des flux mondiaux. L’Union européenne, plutôt conciliante en 2018, pourrait riposter plus nettement cette fois-ci. A cette incertitude d’ordre géopolitique s’ajoutent les points d’interrogation sur la guerre en Ukraine et la situation au Proche-Orient. Il faudra prendre en compte le dérèglement climatique, qui a un effet central sur les productions agricoles. Autre incertitude, les zoonoses, après la grippe aviaire, la MHE, la FCO de sérotype 8, que réserve 2025 ?
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- 6 prix à suivre sur le marché de la viande
- 2 prix à guetter en volaille
- 3 cotations à examiner en produits laitiers
- 3 marchés des fruits et légumes à étudier
- 9 prix des matières premières à contrôler (huiles, céréales, oléoprotéagineux, sucre, exotiques…)
- 2 indicateurs à garder à l’œil pour le transport
Découvrir : Utiliser la base de cotations Les Marchés, 14 millions de prix des produits agricoles et alimentaires
6 prix à suivre sur le marché de la viande
Les prix des vaches allaitantes pourraient être tenus par le manque d’offre
A 5,54 €/kg en moyenne sur 2024, la cotation FranceAgriMer de la vache Viande R au stade entrée abattoir dépassait de 1,4 % son niveau moyen de 2023. L’an dernier, les prix ont progressé de janvier à août, où ils ont atteint leur record, avant de se tasser puis d’être stables sur novembre-décembre. La tension domine toujours sur le marché de la viande bovine, des suites de la décapitalisation. Pour les abattoirs, difficile de tourner à plein régime alors que l’offre est insuffisante.
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Du côté de la consommation, le tassement de l’inflation est une bonne nouvelle mais l’évolution des habitudes, avec de la viande bovine souvent mangée en restauration, pénalise la filière française. Deux facteurs pourraient influencer les prix de la viande bovine cette année. D’une part, la FCO, qui a entamé le potentiel de production. De l’autre, le Mercosur. Si un accord a été trouvé entre l’UE et l’alliance de ces pays sudaméricains, il n’est pas encore appliqué et pourrait achopper sur la mobilisation des opposants, notamment les agriculteurs.
Quelles perspectives en vaches laitières ?
S’affichant en moyenne à 4,32 €/kg sur l’année 2024, la cotation entrée abattoir de la vache laitière O3, publiée par FranceAgriMer, n’a pas réussi à égaler son niveau de 2023, avec un écart de 6,12 %. Les prix n’ont dépassé ceux de 2023 qu’à compter de mi-novembre. Mais l’hiver 2024 a vu les prix des vaches européennes bondir dans toute l’Union. L’offre est limitée et la demande des industriels de la transformation est au rendez-vous. Les prix irlandais dépassent même les prix français depuis plus d’un mois. Tout laisse à penser que, sans atteindre des records similaires à ceux de 2022, les prix des vaches laitières peuvent rester fermes dans les semaines à venir.
Les prix des jeunes bovins allaitants peuvent-ils battre de nouveaux records ?
Au premier semestre, le marché du jeune bovin allaitant n’a pas semblé tenir ses promesses, avec des cours légèrement en retrait de leur haut niveau d’un an plus tôt. Mais ils ont dépassé leur montant de 2023 fin juin et, finalement, sur l’ensemble de l’année la cotation des JB Viande R3 (hors Blondes et Parth.) a dépassé de 1,4 % son niveau d’un an plus tôt. Les prix ont même nettement décollé à l’automne, faisant dépasser des records au prix moyen pondéré des gros bovins. Les exportations françaises de viande bovine se sont révélées dynamiques pour la fin de l’année. Car notre principal concurrent sur les marchés allemands, italiens et grecs, la Pologne, a bénéficié de la demande turque. Selon l’USDA, les achats turcs se maintiendraient sur 2025 et pourraient donc continuer de faire un appel d’air sur tout le marché communautaire.
Les prix des petits veaux vont-ils changer de paradigme ?
Les prix des petits veaux mâles laitiers étaient historiquement très saisonniers. Une hausse au printemps, puis une baisse à la fin de l’été, ils étaient déterminés par la saison des vêlages et celle des mises en place des veaux de boucherie. Mais de 2019 à 2023, cette saisonnalité a été mise à mal par les difficultés du marché du veau de boucherie. Et sur l’ensemble de 2024, la moyenne nationale foirail des petits veaux mâles laitiers de 45-50 kg calculée par FranceAgriMer s’est affichée à 101,48 €/tête, 25 % de plus qu’en 2023. Les prix des petits veaux ont connu une belle hausse estivale puis une évolution atypique avec une remontée sur novembre, à cause du manque d’offre. Alors que les engraisseurs espagnols comptent sur les animaux français, et que l’offre est réduite à cause des différents variants de la FCO.
Le prix du porc s’essouffle à Plérin
9,84 % c’est l’écart moyen entre la cotation établie sur le Marché du porc français (MPF) en 2024 par rapport à l’année 2023. Depuis fin octobre, elle est retombée aux niveaux de la période en 2019. Actuellement, le prix du porc témoigne d’un relatif équilibre entre l’offre et la demande. La filière souffre d’une baisse de la production, d’une concurrence de la charcuterie espagnole à l’import et d’une Chine réticente aux achats sur les marchés étrangers.
Vers une flambée inédite des prix de l’agneau à Pâques ?
Le prix moyen pondéré des agneaux a fini 2024 à 10,53 €/kg, un record historique. L’offre française décroche, des suites de la FCO qui a encore plus touché le cheptel ovin que les bovins. Si un tassement des prix n’est pas exclu à court terme, avec une demande qui va se montrer d’autant plus prudente que les cours sont hauts, pour Pâques, tout laisse à penser qu’il n’y aura pas assez d’agneau français. De nouveaux records tarifaires pourraient alors être battus.
Et si l’importation peut soulager le marché, les cours britanniques et irlandais n’en sont pas moins eux aussi à des niveaux très élevés. Les disponibilités de la Nouvelle-Zélande ne sont pas attendues plus toniques qu’en 2024 mais l’Australie présente, elle, une offre supérieure.
2 prix à guetter en volaille
Les prix des œufs devraient rester fermes en pleine transition vers l’alternatif
En 2024, la TNO, (Tendance Nationale Officieuse) de l’œuf destiné à l’industrie, établie chaque jeudi par Les Marchés, n’a pas dépassé son niveau historique de 2023, quand la grippe aviaire avait perturbé le marché, mais est restée très élevée au regard des années précédentes. Si la grippe aviaire reste une des principales préoccupations de la filière française, l’année 2025 s’annonce complexe. Car beaucoup de distributeurs ont pris des engagements pour sortir de la cage à partir de 2025. Or l’offre en sol, le code 2, pourrait bien être insuffisante, ce qui devrait conduire à des mouvements de prix différents selon les codes. D’autre part, les flux en provenance d’Ukraine pourraient bien peser sur le marché de l’œuf, même si en 2024 la demande restait globalement supérieure à l’offre sur le marché européen.
La volaille face aux importations
La volaille tricolore a fait son retour dans les assiettes des Français en 2024 après un désastreux épisode de grippe aviaire. Le poulet s’est nettement imposé comme la volaille préférée des consommateurs aux dépens des autres espèces. Le retour de l’offre et la baisse des prix de l’alimentation animale ont permis une petite détente des prix mais la concurrence étrangère est toujours rude. Les produits ukrainiens continuent de pénétrer le marché européen. La signature de l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur risque de bouleverser la filière. Quant aux produits sous signe de qualité, ils ont été très pénalisés par l’inflation.
3 cotations à examiner en produits laitiers
La flambée des prix du beurre va-t-elle se calmer ?
En moyenne sur l’année 2024, la cotation spot du beurre, publiée par Atla, s’est affichée à 6 549 €/tonne, c’est 32 % de plus que son niveau moyen de 2023. L’année a été marquée par un record historique en septembre, mais depuis les prix se sont tassés, tout en restant élevés. Les principaux analystes jugent probable un maintien des prix du beurre européen à des niveaux plutôt supérieurs à la moyenne alors que le potentiel de progression de la collecte est limité par le contexte européen (mesures environnementales et maladies animales) mais que la demande est attendue fidèle.
Lire aussi : A quoi ressemblera l’Europe laitière dans 10 ans ?
Un marché à l’équilibre pour la poudre de lait ?
Le marché de la poudre de lait écrémé n’a pas surpris en 2024. L’on s’attendait à une certaine stabilité, les cotations françaises sont restées dans un tunnel entre 2 315 €/tonne et 2 630 €/tonne. L’offre est limitée mais la demande est régulière, sans plus, car la Chine ne devrait pas revenir aux achats, il est donc possible que 2025 ne soit pas plus évolutive.
Les prix des fromages abordent 2025 sous pression
Après s’être envolés en fin d’été, dans le sillage des inquiétudes sur la collecte laitière européenne, les prix des fromages industriels sur le marché européen se sont tassés avec l’hiver, tout en restant supérieurs à leurs niveaux de 2023. Le ralentissement économique a pesé sur la demande des pays tiers notamment asiatiques, mais le marché intérieur européen reste au rendez-vous. Les analystes de la Rabobank tablent sur un maintien des prix des produits laitiers industriels à un niveau élevé.
3 marchés des fruits et légumes à étudier
La pomme de terre, toujours plus transformée
La consommation de pomme de terre en frais stagne, voire s'érode, mais ses versions transformées, à commencer par les frites, ont toujours le vent en poupe. La demande des industriels est très dynamique, d’autant plus que la France inaugure de nouvelles capacités de transformation. Mais la filière appelle les agriculteurs à la prudence dans les superficies plantées et à la contractualisation. De quoi limiter les risques de retournement du marché et s’attendre à des prix qui pourraient rester fermes et des tensions sur les approvisionnements.
Les prix des concentrés de tomates dépendant de la Chine
La Chine est devenue leader mondial de la production de tomates en 2024, dépassant l’Italie, grâce à un bond de ses volumes de 70 % en deux ans. Ces produits sont destinés à l’export, la Chine étant un pays assez peu consommateur. Mais les champs de tomates du Xinjiang sont cultivés par des Ouighours contraints au travail forcé. Certains pays ont donc banni les produits chinois, comme les États-Unis et le Royaume-Uni. L’Anicav, association européenne de la conserve de légumes, appelle l’UE à imposer un embargo sur le concentré de tomate chinois, ou, a minimum, à mettre en place des taxes de 60 %. Cette concurrence plombe actuellement les prix sur le marché européen. Quant à la filière française, elle tente de se reconstituer, mais elle pèse pour à peine 10 % du marché et la France est très loin de l’autonomie.
La demande en compote devrait rester tonique
Dans un marché des fruits transformés qui accuse le coup de l’inflation, les achats des ménages de compotes sont restés toniques. La récolte 2024 de pommes a été meilleure cette année, et les stocks dépassent leur niveau de l’an dernier selon Agreste, néanmoins les fruits de qualité iront vers le frais, pas l'industrie. Les prix à la production de la pomme sont en recul de 2 % sur un an mais dépassent de 17 % la moyenne de la période 2019-2023.
9 prix de matières premières à contrôler
Les cours des huiles végétales pourraient rester élevés dopés par l’huile de palme
Les prix de l’huile de palme ont augmenté tout au long du second semestre 2024, ils ont même dépassé et c’est inédit, ceux des huiles de soja. Alors que les disponibilités en tournesol sont réduites par la mauvaise récolte, le marché des huiles végétales commence donc 2025 dans la tension. Il semble peu probable que l’offre s’améliore en huile de palme. D’une part car l’Indonésie a entériné le passage à 40 % de biocarburant, issu en grande partie de l’huile de palme, sur son territoire, réduisant les disponibilités export. Mais aussi car les plantations sont vieillissantes en Indonésie comme en Malaisie, avec une chute des rendements.
Sans égaler les records atteints lors du début de la guerre en Ukraine, les prix du tournesol sont restés très élevés sur le marché français depuis la très mauvaise récolte 2024. La météo lors de la prochaine récolte sera donc décisive, ainsi que la stratégie des triturateurs ukrainiens.
Un tassement attendu pour les prix de l’huile d’olive
Les campagnes 2022/23 et 2023/24 ont été désastreuses pour l’huile d’olive européenne avec les fortes chaleurs et les sécheresses. Mais la campagne 2024/25 semble être bien meilleure avec un niveau de production qui se rapprocherait des 2 millions de tonnes, soit 25 % de plus que la campagne précédente. Les disponibilités des pays-tiers seraient aussi plus larges. Pour autant, il ne fait pas s’attendre à une chute rapide des cours puisque les stocks sont vides.
Les prix des tourteaux de soja seront-ils plus lisibles en 2025 ?
Sur la seconde partie de 2024, le flou dominait le marché du soja avec des opérateurs qui étaient frileux pour s’engager au vu du manque de lisibilité sur la mise en œuvre du règlement européen contre la déforestation importée. La directive a finalement été reportée d’un an, ce qui laisse davantage de temps à Bruxelles pour en définir concrètement les modalités. Néanmoins il est probable que l’offre soit limitée fin 2025. A noter, le développement des cultures de soja non-OGM en Ukraine.
Un manque de pois, l’indépendance protéique de la France toujours hors de portée
A cause de la météo maussade sur l’Hexagone en 2024, la récolte de pois et de féveroles a été mauvaise. Les disponibilités pour les fabricants d’aliments sont donc réduites et ils doivent chercher les protéines du côté du soja importé. Une substitution dans les fabrications qui fait l’effet d’un recul pour l’indépendance protéique de la France.
Les prix du blé vont-ils se reprendre ?
Le marché du blé est assez maussade actuellement, avec, sur la seconde partie de 2024, des prix inférieurs à leurs niveaux de 2023. La récolte russe est néanmoins attendue en baisse sur 2025 ce qui est un facteur haussier à surveiller. Pour autant, la récolte sudaméricaine en cours est correcte. Il faudra aussi rester vigilant sur la tenue des achats des grands importateurs. Le Gasc, agence de l’état égyptien, a été remplacé par le Mostakbal Misr, agence militaire.
Le maïs va-t-il pâtir de Donald Trump ?
Sur le maïs, comme sur le soja, les volontés de Donald Trump d’ouvrir un nouveau chapitre de guerre commerciale avec la Chine notamment pourraient perturber le marché ; car la Chine peut riposter. Or les stocks sont concentrés aux États-Unis. Dans le même temps, la sécheresse en Argentine entraîne des conséquences sur la production du pays, ce qui suscite quelques inquiétudes des opérateurs.
Des prix du sucre dans la continuité ?
En 2024, les prix du sucre sont restés sous leur niveau de 2023, en lien avec le retour du Brésil à l’exportation. La tendance est pour l’heure à la baisse alors que la campagne bat son plein en Thaïlande et que les perspectives du rapport offre/demande sont favorables, quoi que les analystes ne soient pas unanimes. La CGB estime que le marché international pourrait afficher un certain statu quo sur la campagne 2024/25. Pour la filière française, néanmoins, l’accord commercial avec le Mercosur est une très mauvaise nouvelle, qui arrive après la perte du marché britannique à la suite du Brexit et la hausse des importations en provenance d’Ukraine.
Vers de nouveaux records en cacao ?
A New York, la cotation du cacao a exposé et dépassé les 10 000 $/tonne puis les 12 000 $/tonne fin 2024, du jamais vu. Entre fin octobre et mi-décembre elle a bondi de plus de 90 %. Depuis, les prix ont reculé mais demeurent à des niveaux élevés. La tension demeure sur le marché. Du côté de l’offre, la dernière récolte ivoirienne vient d’être revue à la baisse, les stocks chutent. La demande, quant à elle, tremble pas. Elle est ferme, les produits transformés étant associés à la notion de plaisir.
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Coup de chaud sur le marché du café
Sur les prix du café aussi, la tension était palpable en 2024, avec un record en 52 ans pulvérisé. La nouvelle campagne est à regarder avec attention. Alors que la sècheresse sévit dans les régions productrices du Brésil, premier exportateur mondial, la Chine est de plus en plus aux achats. Dans le même temps, la demande ne faiblit pas dans l’Union européenne.
2 indicateurs à garder à l’œil pour le transport
Les coûts de transport routier vont encore augmenter
En moyenne annuelle, l’évolution des coûts du transport routier de marchandises hors carburant s’élève à + 5,5 % en 2024 selon le CNR, notamment tiré par les coûts de personnel de conduite et de structure. Pour 2025, la CNR s’attend à une nouvelle hausse, plus ou moins prononcée selon le budget à venir. En effet, le projet de financement pour la sécurité sociale pour 2025 (PLFSS 2025) modifie les formules de calcul de réduction générale de cotisations employeurs (couramment appelée allègement « Fillon ») ce qui conduirait à une hausse des coûts de revient hors carburant comprise entre +3,3 % et +7,3 %.
Le coût du fret maritime par conteneur va-t-il baisser ?
Le prix du transport de conteneurs sur la route maritime Asie/Europe du Nord est resté élevé en 2024 sous l’effet des attaques des milices Houthis en Mer Rouge. Comme les bateaux doivent faire le détour par le cap de Bonne-Espérance, les conteneurs sont immobilisés en mer plus longtemps. Une amélioration de la situation pourrait se traduire par une détente du marché. A noter, une compétition qui s’annonce accrue entre les compagnies maritimes sous l’effet de la recomposition des alliances entre géants du secteur.
Article écrit grâce aux judicieux conseils d’Adèle d’Humières de La Dépêche-Le petit Meunier, Julia Commandeur de FLD et Sheila Kolani des Marchés.