Aller au contenu principal

Procédés
Comment optimiser les coûts avec Diag Éco-Flux

L’Actia a été retenu dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt de Bpifrance pour accompagner les industries agroalimentaires dans l’optimisation de leurs coûts à travers l’opération Diag Éco-Flux. Explications.

Jacquet a trouvé le moyen de valoriser ses talons de pain de mie en chapelure. © Jacquet
Jacquet a trouvé le moyen de valoriser ses talons de pain de mie en chapelure.
© Jacquet

Bpifrance lance le programme Diag Éco-Flux, en partenariat avec l’Ademe, afin d’accompagner les entreprises dans leurs actions d’optimisation des flux d’énergie, d’eau, de matières et de déchets, tout en réduisant leur impact environnemental. À la suite d’un appel à manifestation d’intérêt, les experts de l’Actia, réseau des instituts techniques de l’agroalimentaire, ont été retenus pour accompagner les industries de l’agroalimentaire.

Lire aussi : L’agroalimentaire sur la voie de la maturité énergétique

À date, ce sont huit experts qui ont été formés et outillés par Bpifrance et l’Ademe pour apporter leur expertise aux industries de l’agroalimentaire, pour identifier leurs sources d’économie et proposer un plan d’actions adapté. Le diagnostic est basé sur la méthode Diag Éco-Flux, mise en place par l’Ademe. « Ce diagnostic est très intéressant, car il permet d’avoir un retour, un suivi chiffré des actions mises en place pendant un an, ainsi qu’un bilan au terme de la période d’accompagnement », explique Alice Dulas, coordinatrice du programme Diag Éco-Flux à l’Actia.

Subventionné à 75 % par l’Ademe, le coût réel atteint 1 000 euros hors taxes pour une entreprise de 20 à 49 salariés et 1 500 euros hors taxes pour les entreprises de 50 à 250 salariés, pour un an d’accompagnement.

Objectif : améliorer ses pratiques et faire des économies durables

« Avoir un regard extérieur sur ce que l’on fait peut être bénéfique. Quand on a la tête dans le guidon, ce n’est pas toujours évident de prendre de la hauteur », explique Alice Dulas. Pour l’heure, neuf entreprises se sont engagées dans le programme et seront suivies par l’Actia. Elles officient dans des secteurs variés, de la viande à la fromagerie en passant par la confiserie, et sont de toutes tailles. La première étape est de réaliser un diagnostic sur site, ensuite, de définir un plan d’actions, enfin, de suivre les actions mises en place durant une année.

Avoir un regard extérieur sur ce que l’on fait peut être bénéfique

Les retours attendus pour les entreprises peuvent être de différents ordres et peuvent aller de la valorisation de leurs déchets, à la diminution des pertes de matières premières durant la production, en passant par la baisse de la consommation d’eau ou encore par une optimisation de la consommation énergétique du site de production. « L’entreprise peut réaliser rapidement des économies durables en diminuant les pertes, précise la coordinatrice, nos experts sont à la pointe sur ces sujets-là et peuvent proposer bon nombre de solutions. »

Sans ou à faible investissement, ces actions simples, faciles et rapides à mettre en place, permettent de gagner en rentabilité et de réduire son impact environnemental. François Lassagne, responsable technique chez Jacquet, témoigne notamment des actions mises en place pour la valorisation des talons de pain de mie, jusqu’alors envoyés dans la filière de nutrition animale.

L’entreprise valorise désormais cette partie du pain de mie en produisant de la chapelure pour l’alimentation humaine. Les entreprises intéressées par ce nouvel accompagnement peuvent s’inscrire directement sur le site du programme Diag Éco-Flux.

Un programme financé par l’Ademe et opéré par BPI France

Depuis le 16 juin 2020, le dispositif « TPE & PME gagnantes sur tous les coûts ! » de l’Ademe est devenu le Diag Éco-Flux. Il est opéré par Bpifrance et financé par l’Ademe. Une opération test, menée en 2015, a mis en lumière des résultats concrets et a démontré l’intérêt pour un établissement d’identifier et de mettre en œuvre des actions permettant de faire des économies. Aujourd’hui, cet accompagnement a été déployé auprès de plus de 800 établissements, tous secteurs confondus.

Les plus lus

vache charolaise dans un pré
La vache lait O dépasse les 5 €/kg, les prix des jeunes bovins se calment

Les prix des bovins ont gagné 14,5 % en un an, et la hausse pourrait bien continuer, car si les prix des JB semblent marquer…

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

agneaux et brebis en bergerie
Les prix des agneaux de nouveau au-dessus de 10 €/kg, des records probables pour Pâques

Les prix des agneaux progressent de nouveau, à un mois de Pâques, temps fort de consommation de la viande ovine, qui résiste…

des poules oranges
Prix des poules de réforme – Cotation réalisée le 28 mars 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Graines de soja dans des mains
Risques liés aux isoflavones : pourquoi l’Anses recommande d’éviter les aliments à base de soja en restauration collective

L’Anses recommande ce 23 mars de ne pas servir d’aliments à base de soja en restauration collective pour éviter une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio