Bio : un ralentissement global, mais des niches et certains circuits en hausse
Si le ralentissement du bio observé depuis la mi-2020 se confirme en 2021, certaines catégories et certains circuits s'en sortent avec des ventes en hausse.
Si le ralentissement du bio observé depuis la mi-2020 se confirme en 2021, certaines catégories et certains circuits s'en sortent avec des ventes en hausse.
De manière globale, le ralentissement des ventes de produits biologique observé à la mi-2020 se poursuit cette année. En grande distribution, les ventes reculent par rapport à 2020 alors que le non-bio est stable, assure Unigrains dans sa note de conjoncture. Même scénario dans les magasins spécialisés bio qui voient leurs ventes totales redescendre "à un niveau proche de celui de 2019 depuis mai 2021", alors que le parc de magasins s'est agrandi.
Les raisons majeures à cette situation : scepticisme plus fort vis-à-vis des produits bio, vigilance accrue des consommateurs sur le pouvoir d'achat, développement de l'offre de produits éthiques moins chers que le bio, l'attrait grandissant des consommateurs pour les produits locaux et souvent non bio. Phénomène marquant au rayon crémerie. Poids lourds du bio en grande distribution, ce rayon enregistre le plus fort repli en 2021 (-7% sur 9 mois), toujours selon la note de conjoncture d'Unigrains.
Des catégories de niche et deux circuits en croissance
Les catégories de niche, où le bio est le moins présent, restent quant à elle en forte croissance. Unigrains cite notamment les bières et cidres (+31%) et les spiritueux.
Certains circuits tirent également leur épingle du jeu. Les supermarché frais entre autres étoffent leur offre bio et poursuivent leur développement à un rythme soutenu. Les commerces traditionnels, également, proposent de plus en plus de références bio.