Cotations
Œuf : la cage s’en sort mieux que l’alternatif
Calibré : Le marché du calibré était un peu plus calme ce jeudi. Les grossistes semblaient s’être réapprovisionnés et se montraient un peu moins aux achats, tous attendent désormais le 9 juin pour voir la tenue de la fréquentation des restaurants. Dans ce contexte, le marché se montrait plus équilibré. Les cours des œufs de calibre G et T continuaient de se raffermir, ceux des P et le M se stabilisaient.
En tout-venant vers le conditionnement, le marché était clairement encombré. Il semble que ce soit encore en code 3 que l’équilibre soit le plus proche. En sol, les disponibilités dépassent la demande, les œufs sont déclassés vers le code 3. En bio, aucune amélioration, la filière reste en crise et prend des mesures pour limiter la production (réformes anticipées, vides sanitaires allongés, changement d’alimentation des poules pour passer en plein air). En plein air, le marché s’est fortement alourdi et les cours se dégradent. L’offre est trop large, la consommation ne tire pas. Les œufs ne trouvent pas preneurs et sont déclassés. Les opérateurs espèrent que les opérations de promotion qui débutent mi-juin amélioreront les ventes.
Industrie : Les industriels rapportaient dans l’ensemble une offre d’œufs de code 3 moins présente la semaine dernière. Comme leurs besoins restaient sur la même lancée, les prix ont eu tendance à se raffermir au fil des jours. Une situation qui semble s’expliquer par des ventes en ovoproduits de code 3 mieux orientées vers le secteur de la restauration (cantines ou restauration commerciale). A l’inverse, tous disaient se voir offrir de nombreux volumes d’œufs alternatifs alors que leurs besoins sont réduits. Les entreprises utilisatrices d’ovoproduits pour fabriquer des PGC vendus en GMS disent souffrir d’un net ralentissement des ventes et sont peu aux achats. Dans ce contexte, les cours des œufs de code 0, 1 et 2 à l’industrie reculaient encore, et les déclassements étaient très nombreux.