Produits laitiers : les attaques en Mer Rouge plombent l'export européen
Rallongeant les délais et les coûts de transports, les attaques en Mer Rouge pénalisent les exportations européennes de produits laitiers vers l’Asie. La Nouvelle-Zélande gagne des parts de marché.
Rallongeant les délais et les coûts de transports, les attaques en Mer Rouge pénalisent les exportations européennes de produits laitiers vers l’Asie. La Nouvelle-Zélande gagne des parts de marché.
Les prix mondiaux des produits laitiers étaient fermes ces derniers jours, à l’exemple de la dernière séance sur Global Dairy Trade qui s’est traduite, pour la cinquième fois consécutive, par des hausses dans toutes les catégories. Mais cette fermeté d’apparence cache des disparités. Ainsi, les exportateurs européens de poudre de lait et de lactosérum se disent pénalisés par les attaques en Mer Rouge. Les bateaux doivent faire des détours, les conteneurs manquent, les prix montent et c’est la compétitivité de l’origine UE qui en prend un coup vers l’Asie. La Nouvelle-Zélande en profite, affichant des tarifs de transport bien plus avantageux vers l’Asie. A plus long terme néanmoins la Rabobank alerte sur une possible hausse des coûts de production néo-zélandais, à savoir les engrais phosphatiques (qui viennent du Maroc) et la potasse (d’Europe et d’Amérique du Nord).