Xi Jingping goûte de la viande de salers, charolaise et limousine

« Le goût français peut se marier avec le goût chinois » : Emmanuel Macron a fait ce jour, à Shanghai, la promotion des vins et de la viande bovine française auprès de son homologue chinois Xi Jinping dont le marché de 1,4 milliard d’habitants pourrait apporter un peu d’oxygène à des éleveurs en crise dans l’Hexagone. Une heure seulement après avoir appelé Pékin à consolider l’ouverture de son marché aux importations, le chef de l’Etat français s’est rendu au pavillon France de la foire aux importations chinoises qui se tient pour la deuxième année consécutive dans la capitale économique chinoise. Au total, trois types de viandes bovines françaises - charolaise, Salers et limousine - et trois vins tricolores - bordeaux, bourgogne et Languedoc - ont été offerts à la dégustation du dirigeant chinois, devant caméras et photographes. Annoncée en janvier 2018, la levée de 17 ans d’embargo sur les exportations de viande bovine française vers la Chine a jusqu’à présent donné peu de résultats, avec 250 à 300 tonnes exportées, selon Reuters. Pour Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine (FNB), invité au voyage présidentiel, il faut une « dynamique beaucoup plus forte des exportateurs français sur ce marché-là », notamment des cinq entreprises qui ont l’agrément.