Aller au contenu principal

Volailles festives
Volailles festives : des anticipations à la baisse cette année

Les mises en place de volailles festives ont reculé. Les opérateurs constatant une baisse de l’intérêt du consommateur pour les volailles entières au profit des découpes qui ne représentent encore qu’une faible part de la production.

L’heure des volailles festives a sonné. Les chapons, poulardes, dindes, chapons de pintade et oies à rôtir sont produits pour répondre à une demande ponctuelle. Le lancement de la gamme festive a déjà commencé. Cette année, environ 2,6 millions de volailles festives ont été mises en place les fêtes de fin d’année. Noël tombera un mercredi, ce qui pourrait multiplier les repas festifs. Pourtant, les mises en place sont en retrait pour la plupart des espèces. Celles des chapons, accusent un repli de 8 % par rapport à 2018, de même pour le chapon de pintade (-8 %), la dinde (-11 %) et l’oie (-13 %), selon le Synalaf. Seules les mises en place de poulardes ont progressé de 6 %. Cette tendance à la baisse se justifie par un élan de prudence face à une demande en berne pour les produits entiers et un retrait de la consommation de dinde et de pintade depuis quelques années. En cumul annuel mobile se terminant au 31 octobre 2019, les achats des ménages ont reculé de 6 % en poulet prêt à cuire, de 4,9 % en dinde et 8,8 % en pintade, selon FranceAgriMer. Reste à voir si les anticipations des opérateurs ont été justes cette année.

Les découpes festives progressent

L’engouement pour les découpes se fait toutefois aussi ressentir en volailles festives. Les découpes de chapons, de poulardes et de pintades sous label Rouge sont autorisées depuis 2010 et depuis 2019 pour la dinde et l’oie, mais ces produits ne représentent que 2 à 3 % de la production de volailles festives labellisées, indique le Synalaf. En revanche, en 2018, le nombre de carcasses découpées sous label a progressé de 31 % sur un an pour le chapon, de 41 % pour la poularde et de 43 % pour le chapon de pintade.

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

broutards charolais dans un pré
Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

En cette fin d’année, les prix de plusieurs catégories de gros bovins battent des records historiques.

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

extrait de l'infographie sur les ventes d'alternatives végétales
Alternatives végétales à la viande et au lait : comment les ventes évoluent en 2024

Les ventes d’alternatives végétales à la viande, au lait, au fromage, à la crème et aux crèmes desserts ont plutôt résisté à l…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio