Volaille : pourquoi L214 s’en prend aux poulets Doux ?
L214 porte plainte contre un élevage de poulets du Finistère, la coopérative Yer Breizh et l’abattoir de Châteaulin. Elle appelle LDC à respecter les critères du European Chicken Commitment.
L214 porte plainte contre un élevage de poulets du Finistère, la coopérative Yer Breizh et l’abattoir de Châteaulin. Elle appelle LDC à respecter les critères du European Chicken Commitment.
Après avoir attaqué la marque Le Gaulois l’été dernier, L214 continue de s’en prendre au groupe LDC, cette fois par la marque Doux, spécialisée dans la viande de volaille à l’export. L’ONG accuse la marque d’entasser les animaux « à plus de 26 par mètre carré dans un bâtiment insalubre » et de les « nourrir au soja OGM ». Cette dernière remarque est illustrée par des papiers de l’élevage montrant un approvisionnement en tourteaux de soja OGM. Les jeunes poulets « ne sont âgés que d’un mois et montrent déjà des signes de mauvaise santé », indique L214 dans un communiqué.
L’ONG porte plainte contre l’élevage de poulets de Sizun, dans le Finistère, contre le responsable de l’élevage et la coopérative Yer Breizh, sous contrat avec l’élevage concerné. Elle renouvelle sa demande au groupe LDC, propriétaire de Yer Breizh, de respecter les critères du European Chicken Commitment (ECC) qui limite la densité d’animaux dans les élevages à 30 kg par mètre carré. L214 demande aussi à la région Bretagne de s’engager à faire respecter ces règles et souhaite rencontrer la direction de l’abattoir de Châteaulin, où sont abattus les animaux. Environ 90 % des produits qui sortent de cet établissement sont destinés aux pays de la Péninsule arabique, 78 % vers l’Arabie Saoudite.