Viande
Viande rouge : un marché qui manque de souffle
Le début du mois d'avril a été assez favorable pour la viande rouge. Les ventes d'agneau semblent avoir été à la hauteur des attentes malgré le confinement, avec une orientation sur les gigots raccourcis mais aussi les côtes et autres grillades pour profiter de la météo. La viande bovine a aussi su trouver sa place sur les tablées de Pâques, petites tablées puisque souvent restreintes à six personnes, selon les recommandations sanitaires, mais les Français ont tout de même profité de la tolérance du week-end pascal pour se revoir avant le confinement.
C'est par la suite que la tendance s'est gâtée. Avec le retour du froid, la gamme estivale n'a pas encore trouvé son public et toutes les pièces à griller se sont peu vendues ces derniers jours. Seul le steak haché se distingue en cette période de fermeture des cantines et d'enfants à la maison. Si les prix des avants ont commencé à s'effriter et ceux des arrières à se raffermir, la tendance globale est plutôt à la stabilité. La situation est particulièrement morose pour le veau, faute de débouchés en restauration collective. Les prochaines mises en avant liées à la Pentecôte seront les bienvenues. Dans l'ensemble, les prix s'effritent. En agneau, si la demande est moins forte, les disponibilités sont si réduites que les cours de la viande restent très fermes, toutes origines.