Viande rouge : en Europe, la consommation varie
Bovins : Les achats des ménages de viande bovine se sont orientés de manière assez variable selon les états membres en 2017, relève AHDB. Les ménages espagnols ont ainsi diminué de près de 4 % leurs achats de viande bovine en volume, ce qui peut s’expliquer en partie par une hausse de 2 % des prix moyens d’achat. À l’inverse, la tendance était positive en Allemagne où les ventes en volume ont bondi de 10 % l’an dernier, dopées par un prix d’achat qui perdait 1 % et profitant du désintérêt de nos voisins envers le porc (-7 % en volume). En Italie, les achats des ménages ont chuté de 15 % en cinq ans. Néanmoins, en 2017, cette chute semble s’être enrayée puisque les ventes ont affiché une timide progression de 1 %, malgré une hausse des prix de plus de 2 %.
Ovins : À l’inverse du petit rebond enregistré dans certains pays pour la consommation de viande bovine, la viande ovine affiche des indicateurs négatifs dans tous les pays de l’Union où elle est consommée. En Italie, les achats des ménages ont encore plongé, chutant d’environ 6 %. Seuls 26 % des ménages sondés par le panel Kantar achètent encore de la viande ovine, c’est seulement 3 % de plus que les acheteurs de lapin. En Espagne aussi les achats continuent de reculer. En parallèle, les prix moyens d’achat progressaient dans ces deux pays. De quoi décourager les consommateurs, d’autant plus que l’agneau est toujours l’une des viandes les plus onéreuses du rayon boucherie.