Viande bovine : un marché dynamique
Les opérateurs rapportaient un net réveil de la demande en viande bovine depuis plusieurs jours. Les grossistes sont revenus progressivement aux achats, se réapprovisionnant doucement pour l’ouverture des terrasses puis dorénavant plus massivement en prévision du 9 juin. Pour l’heure, la demande est très centrée sur la viande française, les flux imports n’ayant pas tous repris et l’offre hexagonale étant en mesure de satisfaire les besoins de la RHF, toujours centrés sur quelques pièces clés. Cette embellie commerciale sur la viande se traduit dans une certaine mesure sur le marché du vif. Ce d’autant plus que l’offre est limitée et les stocks modérés, car la semaine dernière n’avait que quatre jours d’abattage.
Les prix des vaches viande U et R plafonnent à leurs niveaux élevés. Les prix des vaches mixtes et laitières gagnent quelques centimes. A 3,07 €/kg en semaine 20, la vache laitière O affichait des prix à des records historiques pour la période, du même ordre que ceux de 2015. Des hauts niveaux qui commencent à inciter les abattoirs à la prudence dans les achats, d’autant plus que beaucoup estiment que le commerce de la viande redeviendra plus calme dans les jours à venir, entre fermeture des cantines des collèges et lycées et reprise de l’importation.
En jeunes bovins, les prix sont toujours sous pression dans une ambiance commerciale un peu lourde, les stocks en vif étant assez présents aux dires des opérateurs de l’abattage-découpe.