Viande bovine : maussade consommation européenne
Bovins : La consommation de viande bovine n’est pas au beau fixe en Europe. Selon la Commission européenne, les achats de viande bovine fraîche par les ménages italiens ont reculé de 4,8 % sur les neuf premiers mois de 2016 par rapport à 2015. Ils ont limité leurs achats dans tous les circuits de distribution notamment les supérettes (-8,5 %), les hypermarchés (-6,3 %) et les supermarchés (-5,8 %). Les boucheries traditionnelles ne résistent pas mieux (-5,1 %). Seul le hard-discount se démarque, avec des ventes de viande fraîche en hausse de 4,50 %. En Espagne, sur les onze premiers mois de 2016, les achats ont reculé 3,2 %. En revanche, le Royaume-Uni se démarque. En cumul annuel mobile à fin janvier, les ventes ont progressé de 2,3 %, tirées en particulier par les ventes de pièces, quelles soient à griller ou à bouillir.
Veaux : Le commerce reste tonique pour les petits veaux laitiers. Les prix continuent de se raffermir malgré quelques coups de frein des intégrateurs qui s’inquiètent de la valorisation future du veau de boucherie. La tendance est similaire dans les races mixtes.
Ovins : Le marché de la brebis est fluide, notamment pour les sujets lourds, correctement demandés. Les prix évoluent peu dans une ambiance régulière.