Consommation
Viande bovine : les importations soutiennent la consommation
Alors que l’offre de viande bovine française se fait rare, la part des importations augmente dans notre consommation nationale. Par ailleurs les flux intra-européens ont évolué des suites du Brexit.
Alors que l’offre de viande bovine française se fait rare, la part des importations augmente dans notre consommation nationale. Par ailleurs les flux intra-européens ont évolué des suites du Brexit.
La part des importations dans les disponibilités en viande bovine augmente, elle est passée de 20 % en 2021 à 25 % cette année, selon les calculs de l’Institut de l’élevage sur les 8 premiers mois.
La France a importé 208 000 tonnes équivalent carcasse de viande bovine sur les 7 premiers mois de 2022, c’est 5 % de plus qu’avant la pandémie, en 2019, et c’est aussi bien supérieur à nos exportations (136 000 téc, 4 % de plus qu’en 2019). Ces importations sont notamment dopées par la bonne demande de la restauration hors domicile, explique l’Idele.
La France, plaque tournante de la viande britannique
Comme sur de nombreux autres produits (viande ovine, volaille), la France joue aussi le rôle de plaque tournante dans les relations commerciales entre le Royaume-Uni et les Pays-Bas. « Les nouvelles procédures douanières depuis janvier 2022 entraînent un changement de fonctionnement de certains opérateurs néerlandais. Ceux-ci préfèrent désormais dédouaner en France les viandes importées depuis le Royaume-Uni avant de les faire réexpédier vers les Pays-Bas » décrit l’institut.