Viande bovine : la Pologne toujours plus présente
Bovins : Les importations de viande bovine reculent, dans leur ensemble, suite à la hausse des disponibilités françaises, la baisse de la consommation et les nouvelles réglementations sur l'étiquetage de l’origine dans leur ensemble. L’Idele indique qu’elles ont atteint 205 000 téc en huit mois, soit 3 % de moins qu’en 2016 et 10 % de moins qu’en 2015. Néanmoins la Pologne a le vent en poupe puisque ses envois vers l’Hexagone ont augmenté de 15 %. La viande polonaise monte en gamme, comme le confirme l’évolution de ses prix : +8 % à 3,58 €/kg pour la viande réfrigérée et +5 % à 2,35 €/kg pour la viande congelée, en moyenne sur huit mois selon l’Institut.
Veau : Les coûts de production liés à l’alimentation des veaux de boucherie restent au plus bas. Ils n’ont cessé de chuter depuis l’été, avant d’atteindre un plancher en cette fin de mois, proche des niveaux de 2015. Une conjoncture qui permet aux intégrateurs de compenser des prix d’achats des petits veaux laitiers un peu plus élevés que l’an dernier, du fait du manque de disponibilités.
Ovins : En cumul sur les dix premiers mois de l’année, les achats des ménages de viande ovine ont reculé de 4,5 % par rapport à la même période de 2016, selon FranceAgriMer Kantar Worldpanel. La hausse de 1,2 % du prix d’achat, liée en partie à la baisse des disponibilités en viande importée, pourrait être une des raisons de ce recul.