Viande bovine : la canicule refroidit le marché
Bovins : La période n’est jamais très favorable au commerce entre chassé-croisé des vacanciers et fermetures annuelles des artisans bouchers. Mais avec la canicule, les Français transpirent et n’ont guère envie d’allumer four ou barbecues pour cuire leur viande, ce qui se traduit par des ventes assez maussades en magasins et une pression sur les cours de la viande, notamment les avants. Dans ce contexte, les abattoirs limitent leurs approvisionnements en gros bovins, d’autant plus que le transport est compliqué par ces températures et que le personnel n’est pas au complet. Néanmoins, comme les disponibilités sont mesurées en amont, les cours des gros bovins ont peu évolué sur les marchés en vif ces derniers jours.
Veau : La viande de veau n’échappe pas non plus au désintérêt des consommateurs par ces températures, malgré le développement des offres de plateaux d’assortiments pour les barbecues. Dans ce contexte, le marché est très ralenti et les prix de la viande continuent de s’effriter surtout en ce qui concerne les pans et les basses.
Ovins : Tous les indicateurs sont au vert pour la filière ovine australienne. Selon les projections de MLA, les effectifs d’ovins devraient progresser de 6 % entre 2017 et 2022. Les abattages vont suivre, avec des hausses attendues de 17 % en mouton et de 7 % en agneaux. Les exportations australiennes pourraient alors grimper de 21 % pour la viande de mouton et de 9 % pour la viande d’agneau.