Viande bovine : hausse en vue des importations chinoises
Bovins : La production chinoise de viande bovine devrait progresser de 1 % en 2018, selon les prévisions de l’USDA à 7,35 millions de tonnes (Mt). Les moteurs de cette croissance sont doubles : des prix du lait très bas et des prix du bœuf élevés, ce qui incite les producteurs laitiers à réformer. En parallèle, la consommation chinoise devrait progresser de 3 % pour atteindre 8,4 Mt. Avec une demande supérieure à l’offre, la Chine va devoir importer davantage : une hausse de 8 % des importations (à 1,05 Mt) est attendue par l’USDA. L’Amérique du Sud fournit 70 % des volumes importés, mais les États-Unis espèrent voir leurs envois progresser. Les échanges entre les deux pays sont lents depuis la levée de l’embargo sur la viande américaine en juin 2017.
Ovins : Si la Nouvelle-Zélande reste compétitive sur le marché européen —notamment au Royaume-Uni, son principal partenaire commercial—, il n’en reste pas moins que, pour les exportateurs néo-zélandais, d’autres marchés s’avèrent plus rentables et bien plus prometteurs, comme la Chine ou la Malaisie. Ce d’autant plus que le jeu des taux de change éloigne les produits néo-zélandais du marché européen. À l’inverse, les envois australiens sont plus réguliers, chaque année le pays atteint son quota. L’Australie ne fournit toutefois que 10 % des importations européennes de viande ovine, selon Bruxelles.