Viande bovine : des craintes sur l’offre en minerai
Bovin : Conséquence de la sécheresse de cet été, les abattages ont été très dynamiques au troisième trimestre 2018, notamment en ce qui concerne les femelles laitières. Les stocks européens de minerai congelé se sont remplis, en particulier en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Pologne. Mais la consommation semble avoir été au rendez-vous.
Du coup, certains opérateurs se posent des questions sur les disponibilités à venir, puisque les abattages sont dorénavant réduits. En Allemagne, ils ont chuté de 11 % en décembre par rapport à 2017, selon l’Idele. La Pologne, qui s’impose comme un poids lourd du minerai européen grâce à des investissements de grands groupes dans des usines de quatrième transformation a ainsi vu ses prix des quartiers avants continuer de grimper en décembre, à 2,20 €/kg (+6 % par rapport à 2017), complète l’Idele. Une tension qui s’est d’ailleurs encore traduite sur le marché français des surgelés du RNM par des hausses des cotations des steaks hachés et viandes hachées UE.
Veau : Le marché européen du veau de boucherie demeure stable dans un contexte de demande modérée et d’offres en rapport.
Ovin : Les opérateurs de la viande ovine ont des sueurs froides à l’idée d’un Brexit sans accord et se préparent depuis plusieurs semaines déjà, comme l’illustre le bond des importations de viande britannique congelée dès octobre (+77 % selon les douanes), une hausse qui aurait continué en novembre.