Veaux de boucherie : hausse des coûts de production
La filière veau de boucherie n’est pas à l’abri de la hausse des coûts de production qui secoue les filières élevages. À 125,52 points, l’indice Imfal (indice des matières premières entrant dans la fabrication de l’aliment d’allaitement, calculé par Les Marchés) a rejoint fin janvier un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis 2017. En cause notamment, la hausse concomitante de l’huile de coprah, plus de 30 % sur un an, et du lactosérum (+10 % sur un an). Les prix de la poudre de lait sont peu évolutifs. Les intégrateurs ont néanmoins bénéficié des bas prix des petits veaux nourrissons tout au long de 2020.
Si les disponibilités de veaux gras sont modérées (les abattages ont reculé de 1,7 % sur les semaines 52 à 2, publie FranceAgriMer), reflet de la politique de restriction des mises en place par les intégrateurs, elles correspondent à une demande jugée assez terne. En effet, le débouché de la restauration commerciale fait cruellement défaut à la filière, notamment pour assurer son équilibre matière. Les achats des ménages ne compensent pas la perte de ce secteur. Les cours des veaux rosé clair se sont installés environ 15 ct sous leur niveau de 2020 mais au-dessus de ceux de 2019.