Bovins
Vaches : des prix supérieurs à 2016
Les disponibilités en vaches de réforme laitières et allaitantes suivent des orientations contraires, mais les prix sont supérieurs à l’an dernier dans les deux cas.
Les abattages de vaches laitières ont chuté de 3,8 % au premier semestre, selon Agreste. Alors que les prix du lait se relèvent enfin, l’heure n’est plus à la réforme pour les éleveurs. L’érosion du cheptel laitier semble enrayée. Sur les cinq semaines de septembre, les abattages de vaches laitières ont reculé de 6 %, à 68 000 têtes, selon l’indicateur Normabev. Lors de la première moitié du mois d’octobre, les conditions climatiques particulièrement favorables à la pousse de l’herbe et au maintien dans les prairies n’ont pas incité non plus les éleveurs à rentrer les animaux et à réformer. À 2,88 €/kg en semaine 40, la cotation FranceAgriMer de la vache P entrée abattoir s’inscrit 15 % au-dessus de son bas niveau de 2016 et 3,6 % au-dessus de sa moyenne quinquennale.
En allaitantes, les disponibilités sont là
Si les abattages de vaches dans leur ensemble sont restés stables au premier semestre (+0,2 %, à 815 000 têtes), c’est que la chute des disponibilités en laitières a été compensée par l’élargissement de l’offre d’allaitantes (+3,2 %). L’Idele détaille : « Après trois années de capitalisation, la baisse du cheptel de vaches allaitantes se confirme. Au 1er septembre, la France comptait 3,93 millions de vaches allaitantes », soit 1,2 % de moins que l’an dernier. En septembre, ce sont 75 000 vaches allaitantes qui ont été abattues, soit 8 % de plus qu’en 2016. Si la cotation de la vache viande R dépasse en semaine 40 de 3,5 % son niveau de l’an dernier, à 3,83 €/kg, elle n’en reste pas moins inférieure de 4,6 % à sa moyenne quinquennale.