Vaches : de nombreuses incertitudes à moyen terme
Bovins : Si les prix des laitières demeurent fermes et au-dessus de leur niveau de ces trois dernières années, l’évolution du commerce pour la suite de l’année reste difficile à appréhender. La conjoncture laitière est incertaine, entre fermeté du beurre et faiblesse chronique de la poudre de lait. Par ailleurs, les exportations de lait infantile comptent pour beaucoup dans les ventes de produits laitiers de la France à l’étranger. Les impacts de la crise des salmonelles chez Lactalis ne sont pas encore quantifiables. Si le prix du lait se dégrade, des réformes sont à anticiper, ce qui pourrait conduire à un tassement des cours des animaux. À suivre.
Veau : Seuls 15 000 petits veaux ont été importés l’année dernière, relève l’Idele. C’est 40 % de moins qu’en 2016 et un plus bas historique. Pour arborer le logo Viande française, la viande doit provenir de veaux nés en France, ce qui limite les capacités d’approvisionnement des engraisseurs.
Ovins : La dépréciation de la livre sterling ces six derniers mois a atténué la hausse des cours de la viande ovine britannique sur cette période. La livre est néanmoins encore au-dessus de son niveau d’un an plus tôt.