Bovins
Vache : recul des abattages, les importations grimpent
Les abattages français de vaches ont continué de reculer en mai, notamment pour les allaitantes. Pour répondre à une consommation stable, les importations ont progressé.
Les abattages français de vaches ont continué de reculer en mai, notamment pour les allaitantes. Pour répondre à une consommation stable, les importations ont progressé.
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En mai, les abattages français ont reculé par rapport à l’an dernier de 3 % pour les vaches allaitantes et de 1 % pour les laitières, rapporte l’Idele. Une baisse qui s’explique par des abattages anticipés au second semestre 2018 à la suite de la sécheresse, ainsi que par la contraction globale du cheptel allaitant. Sur les quatre premiers mois de l’année, les abattages de vaches allaitantes ont reculé de 4,2 % à 103 900 tonnes équivalent carcasse (téc) et ceux de laitières de 3,7 % à 98 100 téc, d'après Agreste. Dans le même temps, la consommation a plutôt résisté, estime l’Idele, les importations ayant progressé en début d’année.
Hausse des achats à l’Irlande
La France a importé 88 000 téc de viande bovine au premier trimestre, d’après les données des Douanes publiées par FranceAgriMer. C’est 4,5 % de plus que l’an dernier. Les envois irlandais ont notamment bondi de près de 20 %, à 12 900 téc. Les exportateurs irlandais cherchent des débouchés alternatifs au Royaume-Uni alors que le Brexit se profile. À l’inverse, on relèvera la chute de 9 % des envois allemands (14 800 téc). La production allemande a décliné du fait de la sécheresse et faute de disponibilité les envois diminuent.
Les envois polonais ont aussi chuté de 10,3 %. Le marché polonais demeure très perturbé par le scandale sanitaire de janvier, estime l’Idele. En avril, les abattages de vaches reculaient de 7 %, accusant leur troisième repli consécutif. Les abattoirs limitent les tueries (25 000 vaches de moins en quatre mois par rapport à 2018), faute de demande de la transformation. Tous les débouchés se sont rétrécis, et l’Idele juge que le nouvel épisode de fraude à la viande hachée destinée aux plus démunis ne va pas redorer l’image de la Pologne.