Un écart de prix record entre les poudres de lait
Le marché ne devrait pas se retourner dans les semaines à venir et le premier semestre 2017 devrait se conclure comme il a commencé, sur une note de fermeté pour la matière grasse et dans une ambiance poussive pour les poudres, selon les opérateurs, faute de changement des fondamentaux en Europe ou dans le monde.
L’écart de prix entre la matière grasse et les protéines du lait affiche un niveau jamais atteint auparavant. Une tendance qui se reflète aussi sur la cotation des poudres de lait. Alors qu’en France la poudre de lait écrémé s’affiche en semaine 17 à 1 750 euros la tonne selon Atla, la poudre de lait 26 % atteint en revanche 2 740 euros, soit près de 1 000 euros de plus. Cela fait cinq mois que l’écart de prix est de cet ordre, un phénomène inédit sur le marché des poudres de lait rencontré aussi de l’autre côté de la planète. En Océanie, la poudre de lait écrémé s’installait fin avril à 1 861 $ la tonne contre 2 826 $ pour la poudre de lait entier. Un écart qui ne devrait pas se réduire à moyen terme, le poids des stocks européens de poudre maigre restant pesant, tandis que la météo en Nouvelle-Zélande pourrait limiter les fabrications de poudres grasses.