Tassement des prix du maïs alors que Donald Trump rassure sur la guerre commerciale
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

Les cours du blé tendre ont bien baissé entre les 13 et 20 janvier sur Euronext et sur les marchés physiques français. Même tendance pour le maïs et les orges.
Les prix du maïs dépendent de l’Argentine et des États-Unis
Les prix du maïs sur Euronext et le marché physique hexagonal ont légèrement baissé entre le 13 et le 20 janvier. Les cours ont en effet reculé à Chicago, alors que le marché était quelque peu rassuré par une discussion ayant eu lieu entre Donald Trump et Xi Jinping, qui éloigne le spectre d’une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Le projet de mise en place de taxes douanières avec le Mexique et le Canada continue de retenir l’attention des marchés. En Argentine, les conditions de culture sèches soutiennent toujours les prix. Sur le marché physique français, on rapporte des demandes contractuelles plus exigeantes de limites en mycotoxines, que ce soit de la part des fabricants d'aliments français ou belgo-hollandais. Le marché reste globalement vendeur.
Net recul des prix du blé tendre sur le portuaire et sur Euronext
Les cours du blé tendre sur Euronext et le marché physique français par ricochet ont connu une baisse marquée entre les 13 et 20 janvier. Les origines européennes et françaises en particulier font preuve d’un manque de compétitivité face aux blés de l’hémisphère Sud, et notamment aux blés australiens. L’activité est réduite sur le portuaire en France, les origines françaises étant boudées par les acheteurs internationaux. Le marché du blé français est globalement vendeur, malgré une demande relativement soutenue des fabricants d’aliments dans l’Ouest en blé fourrager.
Blé dur : des déclassements à prévoir vers l’alimentation animale
Les prix du blé dur sur le marché physique français sont restés stables entre le 13 et le 20 janvier. Plusieurs opérateurs rapportent que des volumes ont été utilisés par l’alimentation animale. La difficulté de trouver des qualités acceptables pour les clients freine les affaires.
Un regain de demande en orge mouture sur le portuaire
Les cours de l’orge fourragère ont cédé du terrain sur le marché physique français entre le 13 et le 20 janvier, dans le sillage du blé. L’orge est restée boudée dans les formulations en alimentation animale. On note tout de même une appréciation des prix sur le portuaire en fin de semaine, grâce à un rebond de la demande à l’exportation, notamment à destination du Maroc. On constate également un peu de demande espagnole, avec la hausse des prix de l’orge ukrainienne.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.