Les betteraviers seront en AG le 15 janvier (après report pour cause de transports))
Sucre : une mise au point s’impose, selon la CGB

La CGB (Confédération générale des planteurs de betterave) entend faire rebondir la filière betteravière française mise à mal par un cours bas du sucre depuis deux ans et par la fermeture programmée de quatre sucreries. Le syndicat adresse des messages aux industriels du sucre et au gouvernement, à une semaine de son assemblée générale (le 15 janvier). Aux industriels, les planteurs demandent d’encourager les semis en vue de la récolte 2020, dans un contexte de prix plus favorable. La CGB souhaite que des contrats soient établis dès maintenant, même si la betterave s’implante au printemps, et même dans le cadre coopératif (les deux principaux industriels étant des groupes coopératifs). Ces contrats doivent, selon elle, indiquer a minima un indicateur de prix, au mieux un minimum garanti, ainsi qu’un volume. Au Gouvernement, la CGB demande d’appuyer le plan stratégique interprofessionnel de filière remis au ministre de l’Agriculture en novembre. La CGB inscrit ce plan « en cohérence avec le futur Pacte productif » en prévoyant la réduction des coûts de production, la promotion des débouchés pour le bioéthanol, le méthane de pulpes et la chimie du végétal. Sur le plan industriel, de nouveaux progrès sont attendus dans le cycle de l’eau, l’énergie et le recrutement. La CGB compte, dès maintenant mettre en avant la contribution du sucre de betterave pour contrer le réchauffement climatique et le fait que les planteurs de France sont les plus contraints sur le plan phytosanitaire.