Succès des frawmages végétaux et bios d’Auvergne
Le crawttin de cajou, le bleuffant des volcans, le doudou, le mimi, l’amoureux à la baie rose ou encore le startare aux fines herbes… Avec leur croûte fleurie, leur pâte fermentée, leur goût de fromage fondu, de Babybel ou même de saint-nectaire ou de bleu d’Auvergne, ils composent un beau plateau de fromages ou presque… Ce sont des frawmages, fabriqués sans lait dans une entreprise artisanale implantée en plein cœur de Clermont-Ferrand. À l’origine, Lucie de Ribier et Caroline Poinas ont eu l’idée de « proposer une alternative végétale et saine » aux fromages traditionnels. En utilisant comme matières premières des ingrédients non issus de l’exploitation animale, 100 % naturels et bios (noix de cajou, graines de tournesol, épices, baies, fruits…), les deux « frawmagères » ont mis au point une gamme de treize frawmages moulés et trois crèmes à tartiner. « Il n’existe pas de formation vegan, précise Caroline Poinas, nous avons donc inventé nos propres recettes et nos processus de fabrication. »
Après un an d’activité, la petite frawmagerie, qui emploie l’équivalent de cinq temps pleins, écoule 3 500 frawmages par mois partout en France dans les magasins spécialisés, les fromageries, les restaurants et par livraison directe. À l’export, les demandes de particuliers affluent d’Espagne, du Portugal, de Suisse, d’Allemagne… « Notre objectif est maintenant d’augmenter nos moyens de production dès que l’on aura un peu plus de visibilité », annonce Caroline Poinas.