Sobeval : l'enquête suite à la plainte de L214 classée sans suite
L'enquête pour des mauvais traitements à animaux visant l'abattoir Sobeval (Dordogne), après une plainte de l'association de défense des animaux L214 qui dénonçait ses conditions d'abattage, a été classée sans suite, a annoncé hier le parquet de Périgueux dans un communiqué. « J’ai décidé de ne pas initier de poursuites pénales à l'encontre de quiconque, les non-conformités relevées ayant cessé. La procédure sera par conséquent classée sans suite à raison de la régularisation des infractions », a justifié dans un communiqué la procureure de la République de Périgueux, Solène Belaouar. L'organisation L214 avait diffusé le 20 février dernier une vidéo, tournée en novembre-décembre 2019 dans l'abattoir, situé à Boulazac, y révélant selon elle des « infractions multiples ». L'abattoir qui emploie 450 salariés et abat environ 3400 veaux par semaine, avait vu son agrément temporairement suspendu huit jours plus tard par le ministère de l'Agriculture, en attente de « mesures correctives » avant d'être autorisé à rouvrir, sous conditions. Selon un rapport de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (préfecture) « les deux process d'abattage de la SAS Sobeval (conventionnel et rituel) ont été totalement mis en conformité avec la réglementation en vigueur relative à la protection animale », conclut la magistrate.