Cooperl se sépare de deux sites de salaisons cuites
Le spécialiste breton du porc, durement touché par l’inflation, annonce une restructuration de son pôle charcuterie cuite. Deux sites sont menacés.
Le spécialiste breton du porc, durement touché par l’inflation, annonce une restructuration de son pôle charcuterie cuite. Deux sites sont menacés.
La Cooperl annonce, par voie de communiqué, devoir engager un plan de restructuration de son pôle salaisons cuites. « Comme le reste des opérateurs de la charcuterie, nous faisons face à de nombreuses difficultés, le prix du porc, de l’énergie, les salaires, de fortes inflations que l’on n’a pas pu entièrement répercuter. La Cooperl doit optimiser les performances de chacun de ses sites de charcuteries cuites », explique Mathieu Pecqueur, responsable des relations externes de la coopérative bretonne. La Cooperl explique avoir mené « un travail approfondi tout l’été » à la suite des discussions engagées au printemps. « La consommation de charcuteries et de salaisons est en relative stagnation, voire en baisse », écrit le groupe, qui précise « Le secteur est depuis longtemps surcapacitaire ».
Un site en île de France, un dans le Finistère
Au terme de la réflexion, deux sites du groupe doivent être reconvertis. Le premier est situé à Goussainville, dans le Val d’Oise, où une centaine d’employés fabriquent notamment les jambons Paul Prédault. Le second, la Lampaulaise de Salaisons est située dans le Finistère à Ergué-Gabéric, où elle emploie aussi une centaine de personnes. « Nous nous donnes le temps de la réflexion, avec l’ensemble des partenaires sociaux, pour accompagner les salariés », explique Mathieu Pecqueur qui précise qu’une solution, reconversion, reclassement, devra être trouvée « d’ici mi-2025 ».