Rapprochement de Bellivo et Collet, une histoire de famille
À la suite de l’association entre les groupes belge et le français, la priorité est à l’intégration et la recherche d'acquisitions sur le marché.
À la suite de l’association entre les groupes belge et le français, la priorité est à l’intégration et la recherche d'acquisitions sur le marché.
Le groupe belge Bellivo SA, fondé par la famille Oeyen, et maison mère de la société Sopraco, s’est associé au groupe Collet, spécialisé dans l’abattage et la transformation des viandes de veau et de bœuf, pour créer la joint-venture Bellicol Sasu. Détenant la totalité du capital des sociétés de groupe français Collet (80 millions d’euros de chiffre d’affaires), à savoir Montfort Viandes, Ets Jean Chapin, Abavia, Aim Antrain et Jean Follain, cette joint-venture doit faciliter le transfert de connaissances entre le Belge et le Français. « Il y a eu un rapprochement entre les deux entreprises, car les familles Collet et Oeyen se connaissent de longue date. Monsieur Collet possède une politique stratégique et commerciale similaire à la nôtre », explique Marc Huon, représentant de la famille Oeyen pour les activités de Bellivo SA en France. La création de la joint-venture permet aux deux entreprises d’avoir accès aux marchés belge et français, pour ainsi « continuer de développer leurs activités qui englobent tout ce qui est autour de la viande, la transformation et les produits élaborés », précise Marc Huon.
Bellivo SA donne pour l’instant la priorité à l’intégration du groupe Collet. « Nous sommes en période d’acquisition, on cherche des occasions susceptibles de se présenter à nous, afin d’agrandir notre production. Les questions budgétaires ne seront abordées qu’à la fin de l’année. Nous sommes aujourd’hui à la recherche de la meilleure façon de collaborer », ajoute Marc Huon. L’entreprise Bellicol est à la recherche de la synergie entre les marchés belge et français. « Le groupe Collet apportera au marché belge ses produits élaborés spécifiques, qui seront fournis aux gros, aux chaînes de magasin et aux boucheries », conclut Marc Huon.