Protéines France : « le consortium va s’élargir »
Les Marchés Hebdo : Le 16 octobre, l’État et le consortium Protéines France ont signé un accord. Pourriez-vous concrètement expliquer ce qu’il implique ?
Antoine Peeters : De janvier à avril 2016, l’Ania a mené une réflexion avec le soutien de l’IAR dans le cadre de l’alimentation intelligente sur les protéines du futur. Une feuille de route en est sortie sur les freins et les pistes pour lever leur croissance, et un travail a été présenté en avril par l’Ania au gouvernement qui a accepté d’accompagner le projet. Un groupe d’industriels et l’IAR se sont mis autour de la table. Cet accord entérine leur volonté de fédérer une filière fragmentée et de mettre en place et soutenir des projets agricoles et industriels de R&D. Les outils financiers sont actuellement en discussion avec le gouvernement. Il vise aussi à accélérer le développement des investissements dans les outils industriels et notamment à encourager la création et le développement de start-up.
LMH : Ce projet peut-il profiter aux PME ?
A. P. : Le consortium ne comprend pour l’instant que sept entreprises et l’IAR, mais il va s’élargir dans des modalités qui restent à définir. Les industriels de la transformation sont concernés. Depuis l’annonce, j’ai déjà eu plusieurs discussions avec des acteurs intéressés.