Restauration scolaire
Projet de cuisine mutualisée dans les Hauts-de-Seine

« Un projet de mutualisation avec les communes de Bourg-la-Reine, Montrouge et Sceaux, qui recourent à des entreprises privées pour leur restauration collective, est en cours de réflexion », peut-on lire dans le magazine de Fontenay-aux-Roses (92) de février. L’idée : créer et partager une grande cuisine intercommunale sur le site fontenaisien pour valoriser les circuits courts tout en maîtrisant le coût du repas grâce aux économies d’échelle. Lancé à l’origine par Sceaux et Montrouge, le projet était dans les cartons depuis plusieurs années. Une société publique locale La cuisine Montrouge-Sceaux avait même été constituée en août 2012. La cuisine devait être construite à Wissous (91) mais après les élections municipales de 2014, le projet est tombé à l’eau. Puis la ville de Fontenay-aux-Roses, qui dispose d’une cuisine centrale depuis 2007, est entrée dans le projet. Pour l’heure 2 600 repas y sont préparés chaque jour par 17 agents sur un bâtiment à deux étages en liaison froide. Cet établissement nécessitant des travaux et pouvant être étendu, la ville s’est rapprochée de Montrouge et Sceaux, rejointes par Bourg-la-Reine pour créer une cuisine centrale mutualisée de 3 400 m2 quatre fois plus grande que l’actuelle et pouvant produire 12 500 repas par jour. « Le projet devrait voir le jour en 2024 » indique la municipalité de Sceaux. Avec pour objectif de valoriser davantage les circuits courts, les produits de saison et le bio.