Produits de la mer : des règles d’étiquetages mal respectées
La mise en place obligatoire depuis le début des années 2000 d’un étiquetage sur le nom commercial, le nom scientifique, la zone de capture, le mode de production pour encore les engins utilisés pour la pêche des produits de la mer et d’eau douce est mal appliquée. En 2018, 1318 établissements ont été contrôlés par la DGCCRF et au moins une anomalie a été constatée dans 53% des établissements, rapporte la direction des fraudes. Les anomalies d’étiquetage sont plus fréquentes dans les poissonneries et les marchés forains (70%) que dans les grandes et moyennes surfaces (47%). Par ailleurs 74 échantillons ont été prélevés et analysés dont 36 ont présenté des anomalies. Les anomalies portent sur l’ajout d’eau exogène, la substitution d’espèce, la présence d’additifs non autorisés, non annoncés ou avec des dépassements de teneurs autorisées, le déficit de masse nette ou de la quantité d’ingrédients annoncée.