Près d’un quart de la viande bovine consommée en France est importée, d’où vient-elle ?
Les importations françaises de viande bovine se sont un peu tassées en 2023, reflet du manque de dynamisme de la consommation. Les Pays-Bas sont notre premier fournisseur, suivis par l’Irlande et le Royaume-Uni.
Les importations françaises de viande bovine se sont un peu tassées en 2023, reflet du manque de dynamisme de la consommation. Les Pays-Bas sont notre premier fournisseur, suivis par l’Irlande et le Royaume-Uni.
Quelle est la part des importations dans la consommation de viande bovine en 2023 ? 22,8 % selon les calculs de l’lnstitut de l’élevage qui corrige, les flux de viande réexportés. Un taux en recul par rapport à 2022 (23,5 %).
Lire aussi : Prix des gros bovins : 2023, année exceptionnelle
Les importations de viande bovine se sont tassées en 2023
L’inflation a miné la consommation des ménages tant au niveau des ventes au détail qu’en restauration ce qui explique le retrait. Les importations françaises de viande bovine ont reculé de 5,7 % en cumul sur les onze premiers mois de 2023 comparés à la même période de 2022, selon les données des Douanes relayées par FranceAgriMer. Les Pays-Bas et la Pologne reculent, tandis que l’Irlande reste stable, et que l’Espagne progresse. Les importations en provenance des pays-tiers chutent, que ce soit du Royaume-Uni ou du Brésil.
Lire aussi : Qui fait grimper la production mondiale de viande bovine ?
Une reprise des importations de viande bovine en 2024 ?
Dans ses prévisions, l’institut de l’élevage s’attend à un retour à la hausse des importations de viande bovine de la France (+3,4 %), qui sans renouer avec leur haut niveau de 2022 s’afficheraient alors au-dessus des années précédentes. Il s’agit de compenser la chute de la production (-1,2 %), plus rapide que le repli de la consommation (-0,5 %).
Lire aussi : Production de viande bovine en 2024, le vrai du faux