Poulet : l’importation profite de la demande en hausse
Le poulet importé continue de prendre de l’ampleur en France alors que la consommation progresse.
Le poulet importé continue de prendre de l’ampleur en France alors que la consommation progresse.
Le poids du poulet importé continue d’augmenter en France. Les importations ont augmenté de 2,8 % en volume et de 9,4 % en valeur au cours des neuf premiers mois 2023 comparé à la même période en 2022 selon l’Itavi. Elles sont en hausse depuis nos principaux fournisseurs (Pays-Bas +10,3%, Belgique +6,4%, Pologne +6,2%). Or, rien ne garantit que les poulets soient bien élevés dans ces trois pays. La provenance des Pays-Bas selon les douanes peut en effet cacher une réexpédition en provenance du Brésil, même chose pour les poulets d'Europe de l’Est qui peuvent quant à eux arriver d’Ukraine.
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Hausse de la consommation en RHD et à domicile
Dans le même temps, la consommation de poulet se raffermit en France. En RHD, “le poids du poulet dans la consommation de volaille est passé de 80 à 82%”, indique l’Itavi. Toutefois, cette hausse profite à la viande étrangère. Les abattages sont en hausse de 2 % contre une hausse des importations de 3,5%. Le poulet importé perd néanmoins du terrain en RHD (50,4 % sur les 9 mois 2022 contre 49,8% sur la même période en 2023).
Pour la consommation à domicile, les achats des ménages ont augmenté de 7,8 %. Certaines pièces tirent leur épingle du jeu. C'est le cas des cuisses (+12,3 %) et des escalopes (+7,9%) alors que la consommation de poulet entier est en retrait. Les achats en poulet PAC sont en hausse de 1,6 %. Pour les segments Label Rouge et bio, les baisses sont respectivement de 2,2 % et de 9,3%.
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