Porc : l’activité repart dans l’industrie
Après sept années de repli, l’abattage a gagné 0,9 % à 19,253 millions de porcs en 2016. Il s’agissait de porcs charcutiers à 98% dont 2,6 millions de mâles entiers. Dans le détail, selon Culture Viande, qui rapporte les chiffres d’activité d’Uniporc-Ouest, association qui établit la pesée et la classification des animaux dans les abattoirs du Grand Ouest et du Nord-Picardie, les plus fortes augmentations se situent chez JPA (+ 7,26 %) qui monte en puissance depuis sa reprise par Intermarché ou encore Abera (+ 8,86 %). A l’inverse les deux leaders du secteur, Cooperl Arc Atlantique et Bigard-Socopa ont légèrement réduit la voilure dans leurs établissements. Ce retour à une légère croissance du secteur porcin accompagné d’un redressement des cours du porc vif de 4,4 % à 1,293 euro le kilo en moyenne annuelle s’explique par la dynamique du marché mondial tiré par la forte demande chinoise (+ 80 % d’exportations l’an passé côté français) et la demande accrue, sur le marché français, de l’origine France. Cependant la consommation de viande de porc dans l’Hexagone continue de baisser (- 3 %) et frappe désormais les produits de charcuterie (- 1,5 %). Aussi, tout en se félicitant « de l’entrée en vigueur au 1er janvier de la réglementation sur l’étiquetage de l’origine des viandes dans les produits transformés », Culture Viande renouvelle « son appel pour la mise en œuvre d’un programme efficace de communication en soutien à la consommation ».